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Inepties d'une Agoraphobe
Ratrappons le temps perdu...

   Voilà cher ami... prépare toi à subir mes écrits à nouveau. Je le sais, je n'écris plus tellement, mais tu sais, si j'en ai parfois le temps, je ne suis plus que très rarement dans l'état d'esprit adéquat. Mais ce soir... je ne sais pas, j'ai cette senstion d'être enfin redevenue "moi". J'ai tant à te raconter ! Prend donc un siège, sirote un petit quelque chose tant que tu y es et lis moi un peu si je daigne t'intéresser...

   Comme tu as dû l'imaginer, la vie active ne m'a pas encore parmis ses membres. Souvent envie d'argent... mais bon, il faut savoir se serrer la ceinture, cette métaphore me rappellant que je commence à perdre mes pantalons et ça c'est pour de vrai. Comme on me le dit souvent "Hey faut manger !". Mais je mange... seulement quand j'ai faim. Bref.
   Je passe souvent mon temps seule, à rêver, m'adonner à l'art musical, pictural, à me lobotomiser le cerveau avec les conneries de la télé (de temps en temps ça fait du bien). Je suis heureuse ainsi, je vis dans mon monde, ce qu'il y a autour n'a que peu d'importance. J'écris aussi, et ce "moi" qui écrit a écrit tout ce que tu as pu lire ici.

   Une fois lâchée dans la jungle de la société, les gens, des gens qui me parlent, qui veulent que je leur réponde, qui rient avec moi... des fois je les regarde comme si je n'étais pas moi mais un petit moi dans mon corps qui les observe à travers mes yeux et je me demande pourquoi sont-ils là. Je suis toujours un petit peu sauvage au début. C'est comme les accuser de m'avoir fait redescendre sur terre.
   Ce mélange de gens, moi qui m'y fond... Je suis obligée de les laisser m'imprégner de leur mots, de leurs gestes, de leurs opinions. J'y perd presque l'identité. Surprise surprise, que se passe-t-il ? Je me retrouve bien seule, à nouveau... mais avec des gens autour, c'est nettement plus douloureux. Se sentir seule sur terre... ça fait mal. Et je ne peux plus remonter dans les nuages où je ne pense qu'à mes songes passés.

   Cette sensation d'être comme un chien dans un jeu de quilles, je l'ai ressenti longtemps. peut-être même encore aujourd'hui. Où est-ce que je vais ? Avec qui vais-je parler ? Les habituels, ils sont partis... et finalement, ça m'aura permis de me mettre un coup de pied aux fesses pour devenir un peu plus sociable. Même si des fois... c'est difficile d'être sincère. En fait, je n'ai pas besoin de jouer de rôle, je suis automatiquement quelqu'un d'autre. Parfois quelqu'un de débile à souhait, ou bien quelqu'un de génial, ou calme, ou pétillante, ou carrément zen... ça dépend des gens avec qui je suis.

   Bien évidemment, s'il fallait se mélanger au peuple, il fallait bien tomber amoureuse. Je déteste ça, et pourtant ça arrive tout le temps. Le processus est simple. Le déclanchement se fait, je pense à la personne toute la soirée, du coup je me pose la question. Ensuite à chaque fois que je le croise, je ressens du bonheur et je passe mon temps à le regarder ou à le chercher. En ce qui concerne le type en question... un ami à moi. Depuis juin en fait, je ressens ça. Mais ma période "hermite" m'a fait oublier, et puis c'est bien entendu revenu. Puissance dix. J'avais jamais aimé comme ça... je ne pouvais imaginer que "nous" et rien d'autre, je ne voyais aucun obstacle, c'était dans la poche. Et là je l'ai vu embrasser une fille. Bon là bien sûr j'ai à moitié oublié après. Mon fameux système de défense. Mais on m'a dit que le monsieur n'était plus libre depuis quelques jours. Plus tard on m'appris qu'il n'était plus libre depuis juin mais que la relation en question avait été cachée.

   A ce moment là... je me suis dit qu'en juin lorsque je tentais de passer le plus de temps avec il était déjà en couple avec elle, que tout juillet j'étais sur mon nuage à parler avec lui et qu'en fait il était avec elle, en août la même, et quand on a ri dans le jardin et que j'ai fait "plouf" dans la piscine parce qu'il m'avait jetée dedans... et en septembre lorsque j'ai frôlé le malaise, il était là, il m'a dit les mots qu'il fallait pour me consoler, faire le deuil de ma famille, je me suis qu'il était temps de lui dire, et là c'est le drame."Pas grave je le récupérerai" et là c'est l'autre drame, il était avec depuis tout ce temps, j'ai rêvé dans le vent, j'ai crevé d'amour dans le vent... pendant trois à quatre mois. Ça fait mal.

   Je me console en me disant que je travaille bien. Je suis fatiguée pourtant. Je demande souvent comment vont la famille, les amis, les amours. Pour moi rien n'a souri et les différents coups durs m'ont fatiguée. J'ai pris deux jours pour me reposer dont un où dix heures de sommeil ont été délicieuses. Mais je travaille bien et je suis assez fière de moi. Je pense pouvoir faire mieux si je tiens la forme mais j'ai déjà besoin de vacances. Faut faire le point et je n'en n'ai pas le temps. Pour la troisième fois, je suis fatiguée.

   C'est marrant... ma vie sentimentale est composée de déceptions et pour la seconde fois, je me remet d'un coup monumental en deux jours à peine. J'ai le cœur solide tout compte fait. Après tout c'est un muscle et à force de se prendre des coups il s'est fait une sacré carapace... Mais voilà. Je sors du trou pour tomber dans celui d'à côté. Je remarque que je n'ai pas arrêté de penser à quelqu'un, aujourd'hui.
   J'aime dessiner et j'en trouve un qui fait pareil, on compare et on constate. On parle... et ce jeune homme incroyablement sympathique qui plus tard en me voyant m'a fait un sourire sincère et tout à fait superbe, m'a dit à notre première conversation quelque chose qu'on ne m'avait jamais dit.

   Il m'a dit que j'étais....... cosmique.

Ecrit par Pitseleh, le Jeudi 28 Septembre 2006, 00:12 dans la rubrique "Journal d'une misanthrope".