Je repense au blues, cette mélodie qui rythme mes pas, ces paysage qui repeignent mes pensées et qui remontent mon moral lorsqu'il est si bas.

   Quand, le travail ne va plus, lorsque je doute de moi, que je perd confiance, que je me demande s'il m'aime un peu, que je m'avance dans un épais brouillard qui me rendrait folle... je repense à tout ça.

   Les bons souvenirs sont fait pour que l'on y repense quand la vie n'est plus aussi rose, non ? On a beau dire qu'il est néfaste de vivre dans le passé... je suis pal placée pour l'affirmer.

   Amoureuse encore et toujours, je suis fatiguée, mais je me dis que j'ai quelque chose dans ma vie auquel je peux me raccrocher. Je me dis que cette fois-ci j'ai fait le bon choix. A cet instant précis où j'écris, je suis fière de moi, de ce que je suis et de ce que j'ai fait. Pourtant il y a encore deux minutes où je me trouvais inintéressante. Mais la différence est qu'il y a deux minutes, je voulais plaire aux autres.

   Je repense au blues, celui que j'écoute en voiture. Mais je n'ai jamais écouté de blues en voiture... Pourtant, celui-ci me fait penser à tous ces voyages, tous ces souvenirs de paysages qui repeignent mes pensées de ce soir. Demain j'embarque en voiture, voir des paysage que j'ai déjà vu d'innombrables fois et qui ne seront plus aussi magiques parce qu'il n'ont pas la valeur de bons souvenirs qui ne seront plus jamais réels.

   Je repense à ce joueb que je délaisse au profit de choses que j'éxècre ce soir, et que j'aimerai encore lorsque j'y serai.

   Je repense à cet été où j'allais bien en allant mal, tandis que ces souvenirs d'été m'inspirent presque de la plénitude aujourd'hui. C'est drôle, la vision que l'on a des choses en prenant du recul... je ne sais pas vivre le moment présent. Je l'affirme, je le conçois, sans protester, sans en être fière.

   Je repense à toi qui ne me liras probablement pas mais qui, si c'est le cas, pourras lire que je te souhaite une bonne nuit et un bon dimanche...