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Inepties d'une Agoraphobe
Un après-midi de Décembre sur la Terre
Voilà une journée bien charmante, en compagnie d'une jeune demoiselle que je connais depuis déjà quelques années. Avec le temps qui passe, on efface peu à peu ce qui fait partie du passé. Je ne sais si c'est un mécanisme de défense pour éviter d'avoir mal au je ne sais quoi d'autre mais aujourd'hui fut étrange... Attend donc que je te raconte tout cela. Après une très mauvaise nuit qui ne promit ni conseil, ni sommeil en raison officielle d'un abus de jus d'orange bon marché et semblant vitriolé de surcroît (officieusement, je ne sais pas... ou peut-être que si), je me traîne devant le piano jusqu'à ce que la faim me contraigne à stopper mon massacre. Je manque d'inspiration et ça m'énerve. J'ai eu l'audace de penser que le ventre plein, ça irait mieux. Trois heures devant la télé, on dirait que le temps ne passe pas mais il défile plus vite que nimporte quoi d'autre. Une petite voix me demanda "Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ?". Qu'en avais-je à faire, de mon travail ? Je vis une porte s'ouvrir dans ma routine étouffante. "Tu veux venir à la maison ?" Et puis pourquoi pas ? Une ballade en voiture, le plaisir (pour moi) de briser des bouteilles, les entendre se fracasser dans ce "truc où on jette les bouteilles". Un saut à la déchetterie, on a porté des sacs de journaux... Est-ce palpitant ? Palpitant ou non, est-ce important ? Je voyais autre chose, je voyais quelqu'un d'autre. Je respirais. Nous avons déambulé dans un magasin pour acheter des cadeaux de Noël et j'eu un lapin en peluche car la demoiselle ne sera pas là pour mon anniversaire qui ne se fait presque plus attendre. J'avais faim... et un brownie, ça rend heureux. Très heureux. La suite fut prévisible et agréable. Elle me raconta ce qu'elle était, ce qu'elle devenait, ce qu'elle avait, ce qu'elle voulait... je fis de même. Et ça faisait du bien. Dans ce train de vie où personne ne me donne l'envie ou le besoin de me confier car non, je n'ai pas confiance, je ne suis pas à l'aise, et je garde tout... et c'est fatiguant. Cette amie là, elle est des années entières de rires et de délires. Revenir ici, dans un endroit où je suis la bienvenue... j'ai retrouvé mes marques, quelque chose que j'avais déjà vu, que je connaîssais et ce sentiment de sécurité m'envahit. Me voilà rassurée. Et cette soirée que je passe devant mon écran, un pincement au cœur de savoir qu'en franchissant le seuil de ma porte, je me baigne à nouveau dans ce flot d'incertitudes, de peur du lendemain, et de lassitude qui vient s'ancrer en moi. Et lui qui me dit "Non, je vais te laisser te reposer". Me faire traiter comme quelqu'un de fragile, j'en ai presque les larmes aux yeux. Mais elles viennent si facilement... ...et ça aussi, ça fait du bien. Ecrit par Pitseleh, le Samedi 16 Décembre 2006, 23:26 dans la rubrique "Journal d'une misanthrope".
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